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les caprices de cabiron
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pôt-pourri

j'ai besoin d'écrire pour mettre au clair mes pensées

le festival symbolise pour moi quelque chose d'hyper important. Ce qui nous plait là dedans, la culture et l'art, la convivialité et le partage, les copains, l'ouverture aux autres, la bonne bouf, et bien c'est ce qui rend la vie belle.

ça me donne un peu le tournis de me dire qu'on pourrait vivre dans un monde où ce genre de choses sont impossibles

pourquoi est-ce que le risque lié au Covid est considéré comme important et pas tout les autres risques qui pèsent sur notre société ?

on a décidé que les risques liés à la production d'éléctricité grâce à l'atomique n'étaient pas assez important pour nous faire abandonner le projet de servir des bières fraiches et de sonoriser et éclairer des scènes de musique.

certains ont perdu leur boulot, des autres ont changé totalement de vie, des autres peut etre sont toujours dans la meme situation.. Prévoir les mois prochains est plus compliqué, ou plus simple, selon qui tu es!

dans les dernières 2/3 semaines le discours a bien changé, les choses se sont calmées ce qui me fait requestionner ce quil en sera dans 2 mois. J’espère que je ne suis pas la seule a trouver ca très compliqué d’évaluer la situation

mon hésitation quant au festival était par rapport aux cévenoles et le fait quon ramènerait nos grosses pates dans un territoire qui a su échapper à la pandémie. On avait eut l’idée de parler au maire et aux habitants pour leurs demander ce quils en pensent.

je trouve aussi qu'il ne faut pas oublier notre devoir envers les artistes de faire ce que l'on peut pour honorer notre engagement envers eux.

rentrer dans une bulle d'amour de rencontres et de rires (et de pizz) pendant quelques jours, et de faire tourner une machine culturelle qui en a sacrément besoin.

faut qu'on se remette à rêver bordel!!

je n’arrive toujours pas à donner gagnant le cocovid et la bande de chibros qui a esquissé une gestion de crise face à notre impact sur le monde

l’allégorie de l’hydre à milles têtes qui nous pend au dessus du tarin, ça résume bien l’étendue du bouzin auquel on a affaire.

j'appelle la mairie dans l'aprem. Si ça marche pas, je refais demain matin.

oh que oui, les Caprices, c'est beau. C'est important. Pour notre amour du partage, de la musique, du spectacle vivant, de la vie, du Gardon et bien plus. 

nous on se sent peut-être invincibles aujourd'hui, mais je ne peux pas accepter d'étendre ça à tous les habitants des Cévennes. Il faut aussi penser à ceux qui ne vont pas choisir de participer aux Caprices, et qui pourraient en être quand même affectés.

les pandémies sont appelées à être plus fréquentes dans le siècle à venir du fait de notre tendance toujours plus grande à être en proximité avec des écosystèmes divers

notre responsabilité collective et individuelle est mise à l'épreuve. J'ai beau vous entendre sur la relativité de la prise de risque, on parle quand même de milliers de malades et de morts à cause de ce virus depuis deux mois.

je ne veux pas vivre dans un monde où toute interaction soit subordonné à une permission. Mais je suis plutôt de l’idée que notre liberté finit où commence celle des autres.

j'adore toute cette belle prose qu'on s'envoie, ce que ça implique de remu méninge. C'est vrai agréable d'avoir tant d'intelligence direct dans sa boite mail

je ressens une sorte de claustrophobie à l'évocation de toutes ces mesures sanitaires. L'impression désagréable d'être enseveli sous la boue des règles, des normes, des lois.

j'ai super mal vécu les deux mois enfermé. J'ai chialé, j'ai hurlé, j'ai maté des vidéos absolument inutiles, j'ai trop fumé de oinj.... Vraiment j'ai detesté cette période et j'en suis arrivé parfois à me detester moi même.

malgré tout ce que je viens de dire, je crois que ce confinement était nécessaire.

je tiens à saluer celles & ceux qui ont la capacité de mettre en mot les piliers fondateurs de l’annulation.

mais je vous aime alors ça va.